2008
“Dipingere il crollo delle cose più amate è più di una reazione alla catastrofe. E’ il modo di concepire (e affrontare) la catastrofe affinché le macerie consentano di ricominciare di nuovo. E’ una nuova ricerca dei canoni del sapere, una strategia immaginaria e dunque più reale di qualsiasi altra. Si presti attenzione ai tentativi di restauro e ai piccoli e grandi cedimenti architettonici che costellano le nuove vicende pittoriche di Carlo Berté. Perché si tratta di piccoli allarmi, che come la sveglia del surrealismo (non quello padano, l’altro) suonano sessenta volte al minuto. Perché si tratta di luoghi e figure dell’immaginazione e del pensiero, in un labirinto del dopo.
E il dopo è per noi-noi che guardiamo i suoi quadri. Raramente si vedono opere più politiche nell’arte di oggi”.
Peindre l’écroulement des choses aimées est plus qu’une réaction à la catastrophe: est la façon de (et affronter) la catastrophe afin que les débris permettent de recommencer à nouveau. Il s’agit d’une nouvelle recherche des canons de toujours, d’une stratégie imaginaire, et pourtant la plus réelle.Il faut faire attention aux tentatives de restauration, aux écroulements, légers ou graves, des architectures qui constellent ces évents nouveaux dans la peinture de Carlo Bertè. Car il s’agit d’une série de petites alertes: comme le réveil du surréalisme (non pas de la plaine du Po – l’autre) elles retentissent soixante fois à la minute. Car il s’agit de lieux et de figures, de l’imagination et de la pensée, dans un labyrinthe de l’après.
Et l’après est pour nous – nous qui regardons ses tableaux. Rarement on voit des oeuvres plus politiques dans l’art contemporain.